Tout savoir sur l’opération de réduction mammaire !

Selon les données publiées par la Société internationale de chirurgie plastique esthétique ISAPS, la chirurgie mammaire est l’une des chirurgies les plus répandues et les plus demandées au monde.

Sur cette ligne, une enquête menée par la même société, a révélé que la chirurgie de réduction mammaire effectuée dans le monde en 2017 était de près de 490 mille.

La chirurgie mammaire réductrice a souvent aussi une fonction de chirurgie reconstructive qui, qu’elle soit pratiquée à des fins esthétiques ou non, vise à améliorer la morphologie du sein ou à corriger l’asymétrie mammaire due à certaines malformations ou imperfections congénitales qui surviennent en raison de l’âge ou d’autres facteurs, comme la grossesse ou le cancer du sein.

En quoi consiste la réduction mammaire ?

La mastoplastie réductrice est une opération de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique qui vise à réduire le volume du sein, soit pour des raisons esthétiques (asymétrie mammaire ou sein disproportionné par rapport au corps), soit pour réduire d’éventuels problèmes posturaux dus à la taille et au poids excessif qu’un très gros sein peut exercer sur la colonne vertébrale. Cette intervention permet également de réduire la taille des aréoles lorsqu’elles sont trop développées et créent un inconfort chez le patient.

Qui sont les candidats idéaux pour la plastie mammaire réductrice ?

Les experts de l’ISAPS soulignent que les candidats à la chirurgie de réduction mammaire sont des femmes présentant des symptômes et un inconfort physique dus à la fois au poids et à la forme des seins lorsque ceux-ci sont très volumineux. En effet, comme le souligne également un article publié en 2019 dans Scientific Report et disponible sur Nature, les femmes ayant de gros seins ou souffrant de macromastie ou de gynécomastie souffrent de symptômes tels que des douleurs au cou et au dos, qui peuvent entraîner des maux de tête chroniques et des troubles moteurs. Dans certains cas, elle peut également causer d’autres problèmes, comme la mastopathie (modification de la glande mammaire) et les ulcères cutanés dans les plis intramammaires. En plus de ces problèmes physiques, la gêne associée à une poitrine volumineuse peut également avoir des conséquences psychologiques, et les femmes qui en souffrent peuvent également être confrontées à des problèmes sur le plan social, car elles sont sujettes à une hypersexualisation de leur corps. La chirurgie de réduction mammaire peut donc réduire considérablement ce type de gêne et améliorer la qualité de vie des patients qui en souffrent.

La chirurgie de réduction mammaire doit être pratiquée sur les patientes qui ont atteint l’âge de la maturité ou un développement physique complet, car la morphologie des seins peut changer avec le temps au fur et à mesure de leur croissance.

Les patients doivent être en bonne santé, tant physiquement que psychologiquement. En fait, l’aspect psychologique ne doit pas non plus être sous-estimé, car le patient doit pouvoir avoir des attentes réalistes quant aux résultats réalisables.

La mastoplastie réductrice ne peut être pratiquée pendant la grossesse ou l’allaitement. Si le patient souffre d’une quelconque pathologie (par exemple cardiovasculaire, respiratoire, métabolique, auto-immune, etc.), il est essentiel d’en informer le médecin et d’évaluer au cas par cas si l’intervention peut ou non être conseillée.